Célia est étudiante en LEA et effectue sa L3 en mobilité à la Universidad Técnica de Manabí, à Portoviejo en Équateur.

Elle partage avec nous ses impressions sud-américaines.

Les débuts…

Mon arrivée a été un choc, on apprend à vivre différemment et plus généralement à changer la majorité de nos habitudes. Après quelques semaines ça en devient même normal. Les équatoriens on une hospitalité naturelle à laquelle on s’habitue. Dans les magasins on t’appelle mi hija o mi amor, cela peut être déconcertant au début et puis ensuite on s’y fait. Les gens sont toujours prêt à t’aider. J’ai la chance d’être très bien entourée ce qui m’a permis de faire de très belles rencontres.

Le pays…

L’Équateur est un pays très divers abritant tous types de paysages et tous types de climats. On y retrouve l’Oriente avec l’Amazonie équatorienne, plus au centre la Sierra avec la Cordillère des Andes, et la Costa qui borde l’Océan Pacifique. Sans oublier les îles Galápagos au large de l’Équateur cataloguées au patrimoine mondiale de l’UNESCO et reconnues pour y accueillir de nombreuses tortues.

La langue…

L’Équateur, c’est aussi la richesse de la langue ; c’est un espagnol très différent de celui d’Espagne. On apprend les subtilités qui existent entre l’espagnol d’Équateur, celui du Venezuela, ou de la Colombie. Avec le temps on arrive à deviner de quel pays les gens sont originaires en fonction des mots qu’ils emploient ou de la manière dont ils parlent. Même au niveau national, on remarque que les gens de la Sierra parlent un espagnol différent de celui de Guayaquil, de Manabí ou même d’Esmeraldas.

Les cours…

La situation sanitaire n’a pas rendu possible les cours en présentiel, cela me permet de voyager toujours accompagnée de mon ordinateur pour suivre les cours. Le système universitaire est très différent de celui en France. La pédagogie est différente, la manière d’apprendre, la manière de faire ; mais c’est encore une fois quelque chose à laquelle on s’habitue. La relation professeur-élève m’a surprise au début, elle est très informelle en comparaison à celle que l’on connaît en France.

En bref…

On s’étonne, on s’adapte, on réapprend mais c’est après tout le but de l’année d’échange !